fondation abbé pierre

Abbé Pierre ; les réponses furent surtout verbales lorsque le silence pesant m’incitait à téléphoner .

Lors du premier contact avec Madame MATEOS , l’espoir était tangible ; mon Projet avait été qualifié d’intéressant , un mail de sa part l’avait confirmé .

Puis , lorsque le dossier est descendu sur MARSEILLE , ce fut le silence de l’indifférence qui enveloppa de sa Chappe de plomb notre hypothétique relation . J’ai fini par avoir après de nombreux coups de fil dans le vide , un dénommé Lejeune qui m’à confirmé de vive voix le manque d’intérêt que portait la fondation pour ce projet trop personnalisé .

C’est cependant lui qui m’à recommandé de prendre contact avec une Assiciation de CAVAILLON , « Le VILLAGE » qui avait une vocation identique à la notre .

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Projet solidarité : implantation d’une ferme modèle où les intervenants seraient essentiellement des exclus , des handicapés et des animaux en manque d’affection ..

Suite à ma conversation téléphonique du vendredi 14.06.2002 avec Madame Fatima MATEOS

et conformément à sa demande , j’ai l’honneur de vous adresser un dossier afin de vous éclairer au mieux sur les tenants et aboutissants d’un projet qui me tient à cœur et dont il me plairait de vous voir embrasser l’idée .

Mon intention est d’établir un partenariat avec trois entités associatives significatives :

La Fondation Abbé Pierre , L’Association des paralysés de France , et la Fondation Brigitte BARDOT

Je reviendrai dans le courant de cette lettre sur les raisons de ce choix , mais tout d’abord permettez que je me présente afin que vous sachiez à qui vous avez affaire .

LEONARD Christian né le 22 juin 1947 à Besançon, j’ai tout d’abord passé un CAP d’électromécanique puis mes études secondaires m’ont permis d’obtenir un BAC option électrotechnique . Durant trois ans , j’ai tenté en vain de poursuivre des études supérieures en m’inscrivant aux cours du CNAM ; je n’ai pu obtenir qu’un certificat de physique . Pour subvenir à mes besoins financiers j’ai exercé pendant cette période , le métier de surveillant au lycée technique de Belfort .

De l’âge de 17 ans à 22 ans , durant les vacances scolaires ; j’ai effectué des stages bien rémunérés , chez Peugeot à Sochaux . C’est ainsi que très tôt , j’ai pu découvrir le monde du travail , donc celui des adultes .( pas toujours reluisant ) . J’ai travaillé dans cette société de l’emballage au début , au bureau d’études lors du dernier stage . Comme mes parents n’avaient pas de gros moyens , ces stages me permettaient d’engranger mon argent de poche pour toute l’année scolaire suivante .

En 1968 j’ai rencontré une surveillante nommée Annie LECOMTE elle est devenue mon épouse car ERIC notre fils annonçait sa prochaine venue au monde .

En septembre 1970 , alors que ERIC avait 15 mois j’ai choisi de faire mon service militaire au titre de la coopération ; c’est ainsi que nous sommes partis tous trois en ALGERIE .

Nous y sommes restés 4 ans ; 2 ans avec un contrat militaire et 2 ans de plus car nous nous sommes beaucoup plu dans ce pays .

Nous avons vécu seuls , occidentaux au sein d’un village ARABE , en contact très étroit avec la population . Cette période m’a beaucoup apporté dans ma découverte des coutumes , méthodes , mentalités , manies et philosophie des ALGERIENS .

En septembre 1974 , les maîtres auxiliaires dont je faisais partie défilaient dans les rues .

Comme ce n’était pas mon « truc » , j’ai accepté un emploi d’électricien d’entretien dans la sidérurgie sur un laminoir à Fos / Mer . J’y suis resté 6 ans . Durant cette période , en plus de mon emploi j’ai donné des cours de technologie à des fils de Harkis dans une école privée de Port S t Louis du Rhône . Mais surtout , durant cette période, j’ai entrepris la réhabilitation de notre premier bateau .

Une coque Norvégienne à clins de 9,5m x 3m toute en acajou verni, nommée SINGOALA . Réduite à l’état d’épave car abandonnée durant de nombreuses années , et ayant coulé dans le bief de l’écluse qui assure le passage du Rhône à la mer .

Trois ans de travail durant les week-end et les vacances nous ont permis de remettre à flot ce magnifique bateau . Nous avons ensuite essentiellement navigué en direction de Minorque aux Baléares . Minorque était à cette époque une île restée sauvage et préservée des flux touristiques de masse . C’est pour cette raison qu’elle nous a , à ce point attirés .

N’ayant aucun espoir d’évolution de carrière à Ugine Acier , entreprise constamment en grève , en 1980 je l’ai quittée . Comme on a coutume de le dire , c’était pour me « mettre à mon compte » .

J’ai donc créé à ISTRES une petite entreprise Artisanale d’électricité , bâtiment et industrie .

A l’époque nous n’avions que 3000 F d’économies pour démarrer ce projet ; l’on ne donnait pas cher de notre peau car à ISTRES il y avait déjà de nombreux électriciens .

Notre particularité , notre atout , fut que nous avons ouvert un magasin d’électricité ce qui n’existait pas dans tous les environs. Tous les ans , nous avons augmenté notre chiffre d’affaire de plus de 30% .En 1990 , l’année qui a précédé mon accident , notre entreprise a reçu du centre de gestion les félicitations pour avoir été l’entreprise la plus performante de la région PACA , ceci dans sa spécialité et proportionnellement à sa taille . Cette année j’ai aussi été le seul artisan électricien à obtenir le titre de maître artisan en son métier . Ces résultats je ne les ai pas obtenu seul ; il y a eu mon épouse qui a fait merveille au magasin , mais surtout mes apprentis qui ont su très rapidement s’adapter à mes méthodes de travail . Ponctualité , politesse , tenue , franchise , étaient l’essentiel des qualités qu’ils apprirent à développer . Pour information , ils emmenaient leur feuille de paye au CFA pour narguer leurs copains , car ils étaient les mieux payé du centre .

Il faut aussi savoir que j’avais créé cette entreprise pour une durée de 10 ans , que je l’ai créé dans le but de me donner les moyens financiers de construire intégralement de mes mains un nouveau bateau , plus confortable plus spacieux mais surtout plus sûr que SINGOALA . Vous trouverez ci

Avant de satisfaire mes « Egoïsmes » , j’ai mis ma famille à l’abri en construisant une maison .

De cette maison j’ai fait faire le gros œuvre , me chargeant de toutes les finitions .

En 1986 alors que la maison n’était pas terminée , j’ai vu que dans le jardin , j’avais la place de construire le nouveau bateau . J’ai donc acheté un plan , et j’ai commencé sa construction .

Dans mon garage que j’ai transformé en menuiserie , sont nées les premières formes .

Durant cette période , il ne faut pas que j’oublie de vous dire que j’ai acheté à la mairie une ruine de trois étages destinée à la démolition . En me faisant aider nous l’avons restaurée afin de créer 3 petits T1 qui nous rapportent encore actuellement des loyers ; c’est avec cela que nous vivons .

Durant cette période 1988 - 1990 je dormais 4 heures par nuit . L’entreprise à conduire au top niveau , la maison à terminer , la masure à retaper , ( elle devait nous procurer un revenu une fois parvenu sur l’onde ), le bateau en chantier .

Le 28 octobre 1991 à 19 heures toute cette belle machine à bâtir , s’est grippée .

En revenant de chez le tourneur qui avait réalisé la ligne d’arbre , après un instant d’inattention j’ai fais un looping au volant de mon Patrol .

Entre la vie et la mort durant 15 jours , et 1 mois en réanimation , j’ai rapidement récupéré

L’usage de mes membres supérieurs . Un an et demi après l’accident je m’apprêtais à remarcher avec des béquilles . Pour obtenir ce résultat j’avais installé chez moi une véritable salle de gym .

C’est alors que d’énormes douleurs sont apparues , sévissant tout d’abord au niveau de l’abdomen puis se sont propagées jusqu’au niveau des orteils . Elles sont mes compagnes 24h/ 24 , et ce depuis 10 ans . Les différents moyens connus de la médecine scientifique tous expérimentés n’en purent venir à bout . Sans pour autant les avoir acceptées , car cela est impossible vue leur ampleur , j’ai compris qu’il fallait que je cesse de les haïr , et qu’au contraire je m’en fasse des alliées .

Aujourd’hui l’évolution intérieure qu’elles mont procurée fait que je les utilise comme un carburant qui , au lieu de me consumer, me transmet son énergie pour me faire aller de l’avant .

Cette nouvelle situation ne s’est pas installée dans ma famille sans conséquences . Les relations dans le couple et mes rapports avec mon fils se sont détériorés . En théorie le mariage nous unit pour le meilleur comme pour le pire , mais , dans la réalité , il faut beaucoup de courage , d’abnégation et surtout d’empathie pour accepter le pire . Je me garderai de jeter la pierre car , de toute façon ,n je sais bien que c’est de la faute de l’handicapé ; c’est plus simple puisque , par définition un handicapé c’est un aigri . Etant dépendant , il ne peut qu’accepter les différents verdicts ; si non , il risque de voir les aides qui lui sont prodiguées à contre cœur , se tarir .

Il y a quelques années j’ai initié la création d’une association nommée ASYMPTOTE , c’était en 1987, 1988 . En lisant attentivement les documents joints à la présente , vous y découvrirez ce qu’avec un petit groupe de fervents partisans nous projetions de faire . Nos moyens financiers inexistants , les critiques , les suspicions , les entraves diffusées par mon proche entourage , ont eu raison de notre détermination . Au bout d’un an , nous avons capitulé et dissout l’association .

Dans les mois qui suivirent , comme je ne suis pas un familier des échecs , j’ai envisagé de m’intégrer à une ou plusieurs associations reconnues pour leur efficacité, leur probité et leurs structures bien rodées afin de concrétiser mes aspirations . Au fil du temps le projet que je vous soumets aujourd’hui a pris forme dans mon esprit .

Un nouveau tournant se dessine dans mon avenir , je suis maintenant apte et mur pour le négocier .

Mon épouse sans doute lasse d’avoir à s’occuper d’un handicapé qu’elle n’aime plus , a proposé à plusieurs reprises le divorce , donc la vente de notre maison afin de procéder au partage de ce bien .

Jusqu'à présent je m’y suis refusé car je n’envisageais pas ma sécurité ailleurs que sous le toit que j’avais en partie bâti de mes mains .

Maintenant , je sais que j’ai mieux à faire que d’attendre au sein d’une famille qui me rejette .

En un mot je souhaite me recréer une nouvelle famille parmi le monde associatif , car je sais trouver là des individus qui auront souffert et auront la même éthique de la vie que la mienne .

Nul n’est prophète en son pays , j’ai pu maintes fois le vérifier ; c’est pour cela que je vais cesser mon nombrilisme et vous parler de mon projet . Ce n’est pas cette tétraplégie hautement douloureuse qui pourra en venir à bout . J’ai décidé que ces 10 années sabbatiques passées dans un lit de souffrances avaient assez duré .

Je souhaite trouver des gens qui aient foi en moi et en qui je puisse avoir confiance . En m’appuyant sur mon vécu et sur votre savoir faire , sur vos compétences en matière associative juridique et fiscale je pourrai contribuer à votre œuvre humanitaire .

Tout ce que je vais vous livrer , bien que depuis longtemps réfléchi , n’est pas figé ; je le soumets à votre appréciation , à vos critiques et à vos conseils .

Plusieurs raisons m’ont fait opter pour ce choix bien défini ! Tout d’abord associer des énergies et compétences multiples , des moyens financiers aussi . De plus , il me semble que les vocations des 3 entités citées sont très complémentaires . La plupart des RMISTES tuent le temps entre deux pointages et entre deux services sociaux , ils passent leur temps à se lamenter sur leur sort , oubliant de voir qu’ils pourraient consacrer un peu de ce temps trop libre pour aider des gens encore plus demandeurs de chaleur humaine et d’assistance qu’eux . Les échanges entre ces deux catégories ne pourraient être que bénéfiques . Les valides , les biens portants , les riches , les beaux , enfin ceux que la nature a placé sur une autoroute du bonheur , ne peuvent pas comprendre ceux qui sont défavorisés par le sort .

Ce sont deux mondes différents . En vous disant cela , c’est une autocritique rétroactive que je vous adresse , car , sans cet accident , j’ai bien conscience que j’aurais été incapable d’élaborer ce type de raisonnement . Comme dans une ferme il y a obligatoirement des animaux , j’ai pensé associer la fondation Brigitte BARDOT car nous savons la place que peut tenir l’animal de compagnie dans la vie des exclus , des personnes âgées , des aveugles et des handicapés etc . En résumé chacun apporte sa particularité pour le bien du plus grand nombre . Les animaux agrémentant la vie des humains , il est normal qu’en retour nous organisions pour quelques uns d’entre eux un espace de vie agréable .

Vous l’avez compris , je ne suis pas indifférent aux cortèges de malheurs et de difficultés rencontrés par un certain nombre , tout en me donnant une nouvelle raison d’exister je veux participer a vos œuvres d’une manière personnelle et engagée .

De ces deux fondations et de cette association citées ci dessus il m’a bien fallu faire un choix chronologique pour prendre un premier contact avec l’une ou l’autre .

J’ai choisi pour premier contact la Fondation de l’Abbé Pierre car je pense que celle ci devrait être le lien , la clef de voûte , entre les trois au cours des différentes actions qui naîtront de notre rencontre .

Ce qui m’intéresse dans la vie , c’est de contribuer à créer des richesses , sans avoir l’inconvénient de les posséder .

C’est pour cela que je vais vous faire part de ce que je vous apporte au sens sonnant et trébuchant pour le démarrage de ce projet . Dans le courant de l’année 2003 , je pense mettre notre maison en vente

( Je procède en ce moment aux améliorations nécessaires ) . Dans la foulée , si mon épouse est toujours d’accord nous divorcerons !

Mon intention est d’apporter dans la corbeille du projet , ma part , soit la moitié de la valeur de la maison . Ce qui devrait faire entre 1million et 1 million trois cent mille francs .

Cette somme servirait à l’achat de tout ou partie d’une ferme qui pourrait être mise en exploitation par des compagnons de votre fondation , des demandeurs d’emploi et de logement et des handicapés

Une raison supplémentaire et non négligeable de cette donation est sa faculté de mettre en confiance ceux qui plus tard auront connaissance de notre projet . Ils comprendront que ce n’est pas moi qui risquerais de détourner des fonds à mon profit , puisque j’ai donné la totalité de ce que je possédais pour une cause bien définie . Pour vous , et répartie sur 3 associations , vous devez penser que c’est bien peut de chose mais la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a .

De mon côté j’ai commencé à chercher et je viens de faire passer une annonce .

J’en ai une en vue à 35 km de mon domicile , à la Barben , juste à côté du ZOO . D’après le propriétaire il y a plusieurs personnes sur l’affaire , il attend les résultats d’une demande d’estimation pour annoncer un prix . Il semblerait qu’il n’y ait pas beaucoup de terre autour , c’est à creuser ! Un point positif est que pour pouvoir y faire des modifications cette ferme doit avoir une vocation agricole , ce qui limite les acquéreurs qui voudraient en faire seulement une résidence .

Nos associations pourraient lui redonner cette vocation en y recréant différentes activités que je vais vous décrire .

Cette ferme est constituée d’un bâtiment comprenant 2 appartements , l’un au RdC, l’autre en étage situé au dessus . Dans l’autre moitié de la bâtisse il y a une grange et au dessus de celle-ci , un grand grenier de la même surface .

Dans un premier temps je pourrais occuper le RdC , je vous payerais un loyer car mes allocations et la moitié du revenu locatif de la maison du centre ancien me procureront un revenu voisin de 10 000 Francs par mois . (Cette maison n’est pas à mon nom car lors de l’achat je l’ai fait mettre au nom de mon fils , cependant mon épouse et moi même en avons l’usufruit ) .

Comme vous le constatez je n’ai pas l’intention de vivre à vos crochets , de plus je consacrerai la totalité de mon temps à l’œuvre envisagée en commun .

A l’étage du dessus , vous pourriez loger une famille ayant besoin de logement ; en contrepartie de quoi , ces gens pourraient me donner un coup de main dans les taches inaccessibles pour moi .

De plus ils pourraient travailler à la ferme ce qui leur procurerait un salaire .

Dans le grenier , je pourrais entreposer tout ce qui doit rester à disposition : stock de bois , planches et plateaux , outillage secondaire , tôles et tubes qui serviront un jour ou l’autre , enfin tout un tas de bric à brac de type Emmaüs mais qui m’est très cher .

Dans l’étable je pourrais faire mon atelier en y logeant mes machines , combinée à bois professionnel , scie à ruban , scie circulaire , deux perceuses à colonne , deux tourets à meuler , ainsi que toute une panoplie d’outillage électroportatif très importante . Je mettrais donc cet outillage et mon savoir faire à votre disposition .

Il va de soi que ci la ferme ci-dessus décrite ne faisait pas l’affaire pour une question de prix , ou de superficie de terre nous nous efforcerions d’en trouver une autre qui réponde à quelque chose près aux possibilités de celle ci , toujours dans la région car j’en apprécie le climat , il est bien évident que dans ma situation je ne peu pas quitter mon gîte actuel sans avoir par avance un nouveau point de chute compatible avec mon état et ma dépendance.

Une fois installé , si cela vous convient , si nos moyens nous le permettent , si au préalable nous nous sommes assurés de la possibilité de leur réalisation ( possibilité de permis de construire )

Nous envisagerons en plusieurs temps une extension ; en premier lieu , construction d’un hangar de 480 m2 qui abritera un atelier artisanal ou les handicapés et les personnes défavorisées de passage chez nous pourront fabriquer des objets tout en suivant une formation ; Ces objets seront vendus au profit des associations ou procureront un salaire ou un dédommagement à ceux qui les ont réalisés . Le travail de chacun sera comptabilisé et recueilli sur un petit Press book ( modèle ci joint utilisé lors de la création de l’association ASYMPTOTE )qui accompagnera le stagiaire , de ce fait il engrangera des points qui lui ouvriront des droits pour l’aider dans ces difficultés , je vous donne un exemple : Un handicapé qui a besoin de subventions pour aménager son lieu de vie gagnera tout ou partie le montant des frais nécessaires , dans son esprit il ne devra rien à personne , sa dignité sera sauvegardée . Un SDF pourra gagner suffisamment de points pour que l’association lui paye sa caution pour un appartement en ville ou à l’endroit de son choix .etc . La raison pour laquelle je souhaite que ce hangar soit suffisamment spacieux est que dans un avenir plus lointain nous puissions y entreprendre , avec les compagnons , la construction d’un bateau . Je travaille et réfléchis déjà à ce qu’il sera .

Je me répète sans doute , mais dans chacune de nos réalisations il y aura une arrière pensée de formation et d’insertion .

Une fois ce hangar terminé nous y transférons tout l’outillage et le bric à brac cité plus haut .

La grange et le grenier sont ainsi libérés , dans la grange nous aménageons une salle de repas et de réunion . Dans le grenier nous aménagerons des chambres adaptées à nos visiteurs , l’accès se fera par un escalier motorisé , les sanitaires , douches , wc , salle de bains qui se trouvent là seront eux aussi accessibles aux handicapés .

Suivant nos moyens financiers et humains , nous entreprendrons de part et d’autre de la ferme la construction de deux appartements , l’un abritera une famille , gardienne en quelque sorte du domaine ; j’aimerais bien que ce soit une famille de harkis ou de fils de harkis .

Au côté opposé le deuxième appartement me sera réservé et aménagé en conséquence , entre parenthèses il en serra de même pour celui du gardien , on ne sait jamais !

Les deux appartements initiaux du corps de ferme étant libérés , nous les aménagerons pour en faire des chambres d’hôtes afin que des valides puissent venir s’informer et prendre l’ambiance qui règne dans ce cercle non fermé . Un clin d’œil aux dirigeants de nos associations , ils pourront s’y réserver eux aussi une place lors de leurs nombreux passages .

Ce n’est pas fini ; pour créer le maximum d’activité je pense qu’il serait opportun de commercialiser nos produits , et si ceux ci ne sont pas suffisants en quantité ou en diversité , commercialiser des produits de petits producteurs sélectionnés pour leur sérieux .

Pour cela nous ferions derrière la ferme une extension , par ouverture d’une porte nous communiquerions à une cuisine qui servirait à préparer les repas . Nous y construirions aussi un espace vente et exposition , des boxes pour les animaux , ainsi que des lieux de stockage , la partie recevant les animaux étant bien distincte des autre parties .

Comme à l’ordinaire , j’ai été très bavard , mais il fallait que vous ressentiez bien le feu qui m’anime . J’espère que vous pèserez à sa juste valeur la finalité de ma démarche

Ce ne doit pas être tous les jours que vous rencontrez un handicapé qui souhaite se déposséder et se séparer de sa sécurité matérielle (bien illusoire d’ailleurs ) , ceci pour en acquérir une plus riche , plus valorisante , plus passionnante . En fait , la seule richesse qui m’intéresse , c’est celle qui s’acquiert au contact des autres dans des réalisations en commun . Je suis très individualiste mais aime bien partager .

De plus le proverbe romain : « Donner , c’est recevoir d’avantage » que j’ai maintes fois appliqué sans le connaître m’encourage dans cette démarche qui paraîtra une fois de plus utopique à mon entourage et aux curieux .

Pour ce qui est des trois entités associatives , si vous êtes d’accord , ou ne parvenez pas à me dissuader sur le principe de leur regroupement pour cette action commune , il faudra que je puisse à leur tour leur faire parvenir ce dossier . Afin de ne pas être contraint de le dupliquer , vous serez bien aimables de le conserver complet et à ma disposition afin que je puisse le leur envoyer .

En ce qui les concerne , je procéderai de la même manière qu’avec vous , un échange téléphonique précédera l’envoi du dossier . En premier l’Association des paralysés de France , puis la fondation Brigitte Bardot .

Concernant le regroupement des 3 associations , je vous laisse le soin avec vos conseils juridiques et fiscaux de le mettre sur pied ; je vous fais cependant une suggestion ! Pourquoi ne pas créer un département commun que l’on nommerait le département ASYMPTOTE .

Impatient de recueillir vos impressions , vos conseils , vos critiques je me tiens à votre entière disposition pour tous renseignements complémentaires .

Dans cette attente je vous prie d’accepter Monsieur le président , ainsi que toute votre équipe l’expression de mon profond dévouement .

Nota : Si par bonheur , notre projet devait aboutir , je pense que vous accepterez que nous établissions devant le notaire un protocole reconnaissant mes conditions . A savoir ! Aide et assistance jusqu’à la fin de mes jours , mais aussi la liberté sous votre tutelle de participer et de manager les différentes actions menées dans le cadre de ce que nous aurons prévu et défini ensemble .

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Afin de compléter au fur et à mesure mon dossier , veuillez trouver ci joint copie des deux lettres adressées aux deux autres Associations .

Je vous adresse aussi copie d’un document relatant une expérience intéressante , une utopie réalisée au Pays de Galles dans les années 70 . Par la volonté des intervenants , par sa justification cette utopie perdure avec bonheur encore aujourd’hui . Près de 80000 visiteurs viennent chaque année se rendre compte de ce qui est mis en œuvre en ce lieu .

Sans toute fois embrasser dans sa globalité cette expérience intéressante , je n’en souhaite pas moins orienter le devenir de notre ferme modèle en direction d’une certaine autonomie .

Je vous dis cela car lors de mes contacts avec les deux autres Associations j’ai ressenti à mes propos plus que de la réticence , pour ne pas dire un refus implicite .

Elles pensent que le budget de mise en œuvre et de fonctionnement sera trop lourd .

Mes interlocutrices , certainement très au fait des contraintes budgétaires du milieu associatif , n’en raisonnent pas moins avec leur vécu et leur intelligence . Donc à coup de subventions

et d’assistanats divers . Ce n’est pas du tout ce que je souhaite ; en aucun cas il ne m’est passé à l’esprit de créer un centre de vacances pour marginaux et exclus de toutes sortes ; ce sera un lieu où ceux qui savent , partageront leurs connaissances ; quant à ceux qui ne savent pas , ils apprendront sur le tas au cours des différentes constructions et réalisations que nous élaborerons ensemble . Donc tout le monde participera au fonctionnement du site .

La finalité de ce projet est justement de démontrer qu’une entreprise à vocation non mercantile , où les résultats ne sont pas conditionnés par le profit destiné à enrichir une petite minorité , mais pour procurer un niveau de vie décent à ceux qui précisément ont contribué à créer les richesses , peut être parfaitement viable .

Au niveau culture , nous ne ferons pas de la quantité mais une grande diversité de qualité ; de plus , nous mettrons l’accent sur des productions de plantes rares ayant une forte valeur marchande .Par exemple : production de Pyrèthre , produit naturel et bio dégradable

utilisé dans la confection d’insecticides naturels . Le prix du Kg de ce produit vaut plusieurs millier de Francs et aujourd’hui il y a pénurie sur le marché

La culture des quelques plantes qui permettent de produire le pyrèthre ( Chrysanthèmes et Roténone ) ne nécessitent pas de soins particulier , au contraire . Une fois semées , elles produisent pendant 4 ans avec seulement un peu d’eau dans notre région . 15 jours de main d’œuvre par an suffisent pour la récolte des fleurs , pour ce qui est des Chrysanthèmes et des racines pour la Roténone .

On obtient le safran en récoltant la fleur du crocus , cette plante sauvage elle aussi n’est pas exigeante en soins . Il y aussi un grand nombre de plantes médicinales qui intéressent au plus haut point les laboratoires pharmaceutiques qui les payent un bon pesant d’or .

Je vous l’avais laissé entendre lors de notre premier échange , il ne m’était pas possible de vous décrire tout ce qui hante mon esprit en direction de ce projet .

En ce qui vous concerne , je ne vois pas où peut se dissimuler le risque , je les prends tous ! A mes yeux , le seul risque que vous prenez c’est de devoir me supporter jusqu'à la fin de mes jours . Je reconnais qu’il est de taille et que ça vous fasse hésiter .

Nous débuterons petit , je n’ai pas la folie des grandeurs et je crois savoir où je vais !

Une fois le terrain acquis , certainement 700 000 Fr ( c’est le prix demandé par le propriétaire), il en restera presque autant pour entreprendre les premières constructions et l’achat de matériel. Il faut s’arranger pour que ce soit essentiellement de la fourniture .

Je suppose que votre structure peut et doit mobiliser suffisamment de bénévoles . Nous pourrons aussi dédommager quelque peu ceux qui , tout en faisant une formation , participeront aux constructions et travaux . Ce ne sera en aucun cas du clefs en main , ça , je ne sais pas faire !

L’un des terrains que j’ai prospectés , celui entre Salon et Eyguières , possède à mes yeux beaucoup d’atouts . Son prix raisonnable , sa superficie non négligeable 5 hectares , il est exceptionnellement bien situé par rapport à l’arrosage . Un gros canal d’irrigation passe en bordure de son extrémité Nord , ce qui permet par un système de canaux secondaires , d’irriguer sans problème toute la superficie . Concernant le canal d’irrigation , je lui ai décelé un autre atout . Juste à coté d’un des trois accès au terrain ( celui qui est fermé pour l’instant) , une mélodieuse chute d’eau , par son bruit , me fait penser qu’à cet endroit se perd de l’énergie . Si nous parvenons à obtenir l’autorisation d’y placer une petite turbine , nous produirons un peu de notre électricité .

Avec un peu d’aide , nous pourrons être à même de confectionner la machine . Idem pour le solaire

Une autre source de rapports et un bon moyen de nous faire connaître peut être immédiatement envisagé dès l’acquisition .

Il serait très facile d’aménager dans ces immenses haies qui ceinturent la propriété quelques petits emplacements que nous louerions à cette catégorie de touristes que sont les « Campigcaristes » . Friands de sites sauvages et naturels , ils sont de plus, généralement très respectueux de l’environnement . Une fois connu , ce sera plein toute l’année , d’autant plus que la proximité des baux de Provence, de la Camargue , draine dans notre région bon nombre de ce type de tourisme .

Si les deux autres Associations trouvent toutes les bonnes raisons de ne pas s’intéresser à ce projet , c’est qu’il doit en être ainsi , je n’ai pas d’états d’âme à ce sujet !

L’ annonce que j’ai passée lors de ma recherche de terrain , a provoqué de nombreux appels . J’ai conservé les coordonnées de certains d’entre eux . En effet , j’ai compris que dans notre périmètre il y avait de nombreux propriétaires qui ne savaient pas que faire de petites parcelles d’un hectare ou deux , invendables car inconstructibles .

Je suis persuadé qu’en leur montrant que c’est pour une œuvre humanitaire , bons nombre d’entre eux nous loueront , voir même nous prêteront leur terrain que nous revaloriserons . Ce ne sera peut être pas obligatoire de posséder beaucoup de terre pour agrandir notre exploitation .

Ces terres que nous exploiterons sans les posséder viendront étoffer notre surface constructible . Autour de moi , certaines de mes relations ayant eu connaissance du projet s’y intéressent déjà . Le dernier exemple est celui d’un transporteur entrant dans l’âge de la retraite , il m’a tenu ce propos : « Pourrais je venir jouer avec vous ? Je peux aussi amener du matériel , entre autre , un petit et un gros camion »

J’ai encore beaucoup de choses à vous dire , de suggestions à vous faire , mais il faut que je maintienne le suspens , que je garde le meilleur pour le dessert .

Vous souhaitant bonne réception , je vous prie de croire chère Madame à l’expression de mon profond dévouement .

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Objet : « Rapport d’activité de l’été » . Pièces complétant le dossier

Veuillez trouver ci dessous quelques unes des démarches et formalités effectuées durant l’été en vue de la réalisation du projet :

----Une demande de documents aux services compétents de la mairie de Salon de Provence . Il en est découlé une fructueuse conversation avec l’employée du service de l’urbanisme de la ville de Salon de Provence qui m’a donné de nombreux conseils ainsi que le nom de Madame PIGNEL . Personne apte à préparer nos futures rencontres avec les Elus et Madame BLANC premier adjoint chargée de affaire sociales qui m’a proposé un Rendez vous pour le Mercredi 09 Octobre 02 .

----Contact et envoi d’informations à la société CISMAC spécialisée dans la conception et la réalisation de turbines de différentes tailles destinées à êtres montées sur une conduite forcée .

(Nous avons trois conduites enterrées de ce type qui arrivent à l’extrémité Nord de la parcelle , alimentant en eau d’irrigation un canal de 10m de large avec un débit de 4000 litres / seconde en hiver et de 21000 litres / seconde en été .)J’ai fait appel aux compétences de cette société pour nous aider dans la conception et la réalisation éventuelle d’un dispositif susceptible de produire du courant électrique . Car du clef en main est hors de prix et pas motivant du tout .

----Un projet de note d’information à remettre aux campingcaristes qui viendront séjourner chez nous ( cette activité pourra être rapidement mise en place car elle ne nécessite pas de gros investissements en matériel , de plus , comme vous le constaterez en lisant cette note , nous inciterons ces gens à nous donner un coup de main )

----Démarche auprès de l’EDF pour devis de raccordement au réseau . ( suspendue en attente du verdict de la mairie de Salon )

----Visite du terrain avec Mer GUILLEMARE radiesthésiste reconnu et sourcier émérite . En présence de Mer SOULIE , en moins d’un ¼ d’heure il nous donné l’emplacement , la profondeur , la largeur de la veine ainsi que son débit , entre 5 et 6 m3 à l’heure .

----Prises de vue du site , y compris par avion , entre nous , ça n’a pas été triste pour me monter dans le coucou . L’agrandissement nous montre bien les possibilités de ce terrain pour lequel j’ai eu le coup de foudre .

----Contacts pris avec un ingénieur chimiste , retraité , qui a fait une étude très poussée et une expérimentation relative à la production de plantes destinées à fabriquer un insecticide naturel et biodégradable : Le Pyrhètre . Il doit nous fournir gracieusement son dossier .

En plus des cultures traditionnelles je souhaite en effet , nous orienter vers des cultures plus spécifiques , plantes aromatiques et médicinales qui ont une forte valeur marchande vu leur rareté .

----Etablissement d’une étude et devis pour la construction d’un petit hangar de 80 m2 . Il sera réalisé tout en bois car j’ai pu obtenir gratuitement par l’intermédiaire d’un cousin , des billes de sapin des Vosges . Nous aurons à payer , le sciage et le transport ; concernant ce dernier poste , j’ai trouvé sur Marseille un petit transporteur d’accord pour nous faire des conditions pourvu que ce ne soit pas pressé . Par le système « D » le prix du m3 nous reviendra au 1/3 du prix consenti par les marchands de matériaux . Dernière heure !Une personne avec qui j’entretiens des relations privilégiées vient de me donner 30 m3 et plus de pins sur pied à exploiter . Nous allons abattre ces pins prochainement .

----Dans le même style , une étude et un devis pour la construction d’un mobil-home adapté à mon état physique présent .

----Actuellement j’œuvre à réunir une équipe de bénévoles polyvalents , ils m’aideront dans mon déménagement et la mise en place des premières structures ( mobile-home , et hangar ) .

----Nombreux échanges téléphoniques avec la chambre d’agriculture ainsi qu’avec le C.H.A.M.P. à qui j’ai fait part du projet , et les ai questionnés sur les démarches à effectuer .

----Demande de documents Consuel concernant les installations électriques que nous aurons à réaliser , à usage d’habitation , industrielles , recevant du public .

----Commande auprès des éditions du journal officiel du livre (dernière édition ) relatif aux règlements des Associations loi 1901 .

----Echange encourageant et fructueux avec la Fondation de France , antenne de Marseille ,

qui envisage de me mettre en relation avec l’entité Associative la mieux adaptée à la spécificité du projet . Elle attend pour cela le verdict de ma rencontre avec les élus de la ville de Salon de Provence

----Recherche sur Internet de sociétés dont la vocation est de récupérer et recycler du matériel Electrique , Electronique . J’ai trouvé tout près de chez nous à Fos / Mer, la Société ECCO TECH qui remplit cette fonction . Je prendrai contact , très prochainement . Ainsi qu’a St Martin de Crau la société REGI PLASTICS spécialisée dans le recyclage et la valorisation des plastiques .

----Travail avec Jacky LAFONT ( dessinateur émérite et doué ) pour lui demander de transcrire sur le papier ma « vision » en perspective de ce que sera ce site dans l’avenir . Et réalisation de dessins concernant l’immédiat .

Chaque jour il m’arrive un fait nouveau , une rencontre opportune , ou décevante ; l’opportune m’encourage , la décevante me stimule ; ma conviction en l’utilité de ce projet est trop forte pour que je puisse me laisser abattre ou décourager par quelque contre-temps que ce soit .

A l’instant ou je rédige ces lignes , je reçois de la part de la fondation Abbé Pierre un de vos nombreux appels à SOLIDARITE .

Le témoignage qui l’accompagne correspond tout à fait à ce que je souhaite voir se réaliser dans notre ferme et alentour . A savoir la réinsertion par le travail .

En aucun cas à base d’assistanat trop souvent pratiqué pour pallier au plus pressé mais sans conséquences constructives à long terme .

L’assistanat pur , (sans contrepartie) créé un déséquilibre chez celui qui reçoit ; c’est à mes yeux enfreindre une loi physique et surtout divine car il n’existe rien dans la nature sans sa contrepartie .

Je suis aussi obligé de constater que l’approche empathique de la fondation Abbé Pierre est très sélective , elle ne semble ouïr qu’un seul type d’appel de détresse . Celui du sans logis ou du mal logé . J’espère , et souhaite pouvoir ne pas rester indifférent aux cas les plus divers , ceux que je qualifie de « Mal Lotis » . Il n’y a pas de petite ou de grande détresse , il y a l’état de détresse tout simplement .

Je constate aussi que cette fondation sait me trouver pour me démarcher au profit de ses œuvres mais que son délégué régional est trop occupé , au point de ne pouvoir trouver en quatre semaines , le temps de m’appeler .

Il y a des aides spectaculaires , bien visibles , qui se pratiquent le pinceau ou la truelle à la main Mais il en est de bien plus subtiles et moins voyantes . Celles qui consistent à savoir écouter , encourager , conseiller ; elles ne sont pas perceptibles à l’œil , mais ô combien utiles et importantes .

Je ne puis vous cacher que notre entretien téléphonique m’a quelque peu laissé dubitatif et circonspect . J’ai cru percevoir que cette Fondation s’était automatisée , laïcisée et qu’en conséquence la vocation première de son fondateur n’est plus visible qu’en filigranes , cachées derrière ces énormes structures semblables à celles des multinationales .

N’ayant que peu la faculté de tourner autour du pot , ce qui m’a surpris , pour ne pas dire choqué , c’est votre discrimination envers une autre entité Associative que , comme vous , j’ai sollicitée . Dans mon esprit , la solidarité ne doit pas être sectaire , ce n’est pas montrer l’exemple que d’exclure une catégorie de gens ; ne sommes nous pas tous des enfants de DIEU ? De la part d’une Fondation à connotation religieuse , vu les origines de son fondateur , c’est choquant . Si le regroupement d’Associations à vocations différentes devait ouvrir le cercle de solidarité , nous n’avons pas le droit de faire la fine bouche et surtout de faire de la politique . Ce n’est pas le rôle d’une association à but humanitaire .

Quelle que soit votre participation ou absence de participation à ce projet , je continue de croire que de près ou de loin la Fondation Abbé Pierre pourra y être associée , ne serait ce qu’en me mettant en relation avec une de vos communauté Emmaüs avec qui je souhaite établir une relation d’échange pour bénéficier de leur savoir faire en matière de récupération . Y a t’il un responsable régional que je pourrais rencontrer ?

En attendant , d’une part de vos nouvelles , et d’autre part le contact avec votre délégué régional , ce que vous m’aviez promis , je vous prie d’accepter , Monsieur le Directeur , l’expression de mon profond dévouement et de ma sincère considération .

PS : Afin de pouvoir les transmettre à d’autres Associations ainsi qu’aux administrations concernées et par souci d’économie , pourriez vous me retourner les documents dont vous avez pris connaissance . Merci d’avance pour votre compréhension .

144 Chemin du tour de l’Etang

Vous avez transféré mon dossier à Monsieur FIN Directeur régional de votre fondation à Marseille .

Il m’applique un déprimant silence radio et ne donne pas suite à mes appels .

Pourriez - vous lui demander de me retourner l’ensemble de mon dossier qui semble ne présenter pour lui aucun intérêt .

Le temps passe ; cela fait maintenant plusieurs mois et aucune décision n’est prise .

Ma situation particulière ne m’autorise pas l’imprévu , comme l’oiseau sur la branche .

Je souhaite seulement une réponse par oui ou par non , ce n’est pas compliqué !

Je pense que mon cas et mon projet méritent d’êtres traités autrement que par l’indifférence et le mépris .

Je compte sur votre efficacité pour me faire parvenir une réponse dans un sens comme dans l’autre ainsi que les éléments de mon dossier .

Echange avec la Fondation Abbé PIERRE

144 Chemin du tour de l’Etang

La Fondation Abbé Pierre , L’Association des paralysés de France , et la Fondation Brigitte BARDOT

144 Chemin du tour de l’Etang

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