Mail Mi Figue mi Raisin

 

 

   Qui se transforme en coup de Brosse

 

 

 

 

 

       (Vendange Tardive de Novembre )

 

 

 

 

J’ai choisi ce mail car il n’était « Classssssable » ni dans les coups de Gueule , ni dans les coups de Brosse .

     Tout simplement parce que sa classe , sa subtilité et sa sincérité le faisait rentrer dans les deux à la fois .

 

J’ai choisi de le mettre en exergue , un peu comme l’aurait fait la maîtresse d’école découvrant un

               devoir exemplaire ou original quelle souhaite lire à la classe à titre d’exemple .

 

Je n’en dirai pas plus , si ce n’est qu’il serait bon afin de contribuer à l’évolution positive et constructive

  de ce site , donc des échanges , que certains en prennent de la graine pour relever le niveau .

 

 

 

 

 

Jean-Claude AUBRY [jcfaubry@club-internet.fr]

 

Bonjour,

 

J'ai le plus grand respect pour les oubliés du système (handicapés,

érémistes, SDF et j'en passe) pourtant, la manière dont vous exprimez

les choses donne au lecteur la vague impression d'être agressé quelque

part et je présume que cela n'est pas votre but. Par ailleurs, ma petite

cervelle de quinquagénaire, sans doute victime des prémices d'Altzeimer,

n'arrive pas à comprendre la finalité de votre discours : est-ce

l'orthographe fantaisiste ou le style volontairement délirant qui me

bouchent l'entendement ? Mystère !

 

Cela dit, croyez bien que je ne cherche en aucun cas à vous blesser (je

fais assez de choses idiotes dans ma vie pour ne pas en faire de

monstrueuses)  Le but de ce message est de comprendre pourquoi  vous

m'avez contacté par télécopie (ce qui ne m'ennuie absolument pas) et

selon quels critères, autres que le hasard, vous êtes allé pêcher mes

coordonnées dans l'annuaire. Enfin, je vais lire plus attentivement

votre livre d'or et le reste du site afin d'éclaicir ce que mon petit

cerveau n'a pas saisi de prime abord.

 

Paix et fraternité

 

Jean-Claude

 

 

Humble réponse !

 

 

      A mon tour , Bonjour !

 

Si ma manière provocatrice de présenter les choses , ( ce qui est volontaire ) , le tout accompagné d’une orthographe approximative , ( mea culpa , le plus exécrable des handicapés ne peut donner que ce qu’il a ) , vous a interpellé , je m’en félicite car c’est mon style et mon mobile . En ce qui concerne cet envoi en votre direction , il est effectivement extrait du grand registre du hasard , à moins que , ( certaines âmes averties prétendent que ce sont les imbéciles qui utilisent ce mot pour appeler DIEU , lorsque je les confronterai l’un et l’autre , c’est promis , je vous dirai ce qu’il en est ) car inclus dans une liste fournie avec le logiciel d’expédition . Je vous remercie pour votre grande tolérance , Altzeimer n’a pas et n’est pas près de sévir dans cette contrée de votre intelligence . Sans trop m’avancer , je ne suis pas inquiet pour quelque atteinte que ce soit au niveau de votre petit cerveau ( tout ce qui est petit est mignon ) . L’aptitude à l’autodérision et à l’humour autocritique , est tout le contraire des signes avant coureurs d’une sénilité précoce . J’ai donc contrairement à vous , pris beaucoup de plaisir à lire votre réflexion , c’est si rare de recevoir un message ou une critique polie , intelligente , donc constructive . ( Achtung ! Tout flatteur vit aux dépend de celui qui l’écoute )

 

Je pense que si effectivement vous avez le temps et le loisir de revenir sur le site vous aurez sans aucun doute , je le sais , l’aptitude de lire entre les lignes et découvrirez le pourquoi de cette façon et de cette forme très sélective . Vous savez certainement que la vie n’est que paradoxe . (La Roche Foucault ) disait :

 

 « Il n’y a que les personnes qui ont de la fermeté qui puissent avoir une véritable douceur » .

 

Aux tréfonds de la plupart des esprits , petits ou grands , le portrait robot de «  Laideur » humanitaire est Mère Teresa  , et son alter Ego l’Abbé Pierre . Je le reconnais , j’ai une conception non conventionnelle , personnelle mais suffisamment authentique de l’esprit de solidarité pour avoir envie et le droit de l’exprimer , et plus encore de l’expérimenter . J’ai horreur , mais horreur des sentiers et des chantiers battus . L’image que nous donne notre société aujourd’hui est le résultat de choix et de comportements passés ou du passé , ne pensez vous pas ? Les mêmes causes produisant les mêmes effets , je laisse aux passionnés de routine et d’échec tout le loisir de se complaire à perdurer dans leurs erreurs .

 

Merci à vous et fraternellement votre !

 

 

Christian

 

Réponse en retour ou il y avait une photo originale , ce qui n’a rien d‘anonyme n’est ce pas ? .

 

 

 

Salut ami et citoyen du monde,


Il faut avouer qu'après lecture de votre message, j'ai les tibias en compote, la modestie en vrille et l'ego qui fait de l'auto-allumage. Quoi qu'il en soit, ne médisons pas du hasard, ce grand monsieur au visage flou qui peut être alternativement le meilleurs des anges ou le pire des salopards. Il a bien fait de se glisser dans votre logiciel d'envoi et de vous orienter dans ma direction, j'ai encore tant de choses à apprendre et comme le disait l'ami Fugain : "même en cent ans, je n'aurais pas le temps..."
Votre philosophie est très particulière et parfois insaisissable. La mienne est simple et se résume à un ver de Brassens "gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint, se borne à ne pas trop emmerder ses voisins" Si tout le monde pensait comme le grand poète, les guerres seraient éradiquées de la surface du globe, les cons ne seraient que des cas d'espèce et la méchanceté un simple mot dans le dictionnaire. Hélas, les premières prolifèrent, les seconds se multiplient et la dernière fait tâche d'huile. A croire que Dieu est mort d'un cancer de la foi, ce qui désolerait sans aucun doute sœur Thérésa et l'abbé Pierre. Au passage, je dois affirmer mon très profond respect pour ces derniers. Ce ne sont pas des grenouilles de bénitier ordinaires au discours confits de bondieuseries et agrémenté de phrases toutes faites puisées dans le manuel du parfait petit chrétien. Il faut avoir des tripes pour aller vivre dans les bidonvilles d'Inde et des "choses de la vie" comme des boules de pétanque pour descendre dans la rue en hiver 56 et interpeller le gouvernement sur le sort des sans logis. Ces deux là ne parlent pas beaucoup, ils agissent ! Allez, avant de faire moi-même un prêche, je vais mettre un terme à ces lignes et vous dire à bientôt.
Chaleureuse amitié

 


Jean-Claude