ISTRES LE 28 07 2004

 

Asymptote

 

 

 

 

 

Représentée :                                     Madame AUGEREAU

                                                                                                                            Assistante Sociale

LEONARD Christian                                                                                              CCAS ISTRES

144 Chemin du tour

de l’Etang de l’Olivier

13800 ISTRES

 

Tel : 04.42.55.41.25

 

Maïl : leochristianlu@free.fr

Site Internet ( http://asymptote.ambition.free.fr )

 

 

 

 

 

Madame ,

 

 

Cela fait près de 15 jours que je vous ai demandé un rendez-vous en laissant au secrétariat du CCAS un message à vous transmettre

 

 

Le but de cet appel était de vous exposer l’existence d’un cas social que vous et votre hiérarchie ne pouvez pas ignorer et connaissez obligatoirement , ce qui le rend d’autant plus inacceptable .

La semaine précédente , vous avez trouvé dans votre emploi du temps surchargé quelques secondes pour me dire au téléphone que , 14 juillet oblige , vous ne seriez pas disponible pour m’écouter avant la semaine suivante .

 

Le 19 07 2004 en milieu de matinée , vous m’avez à nouveau consacré quelques courtes secondes , toujours au téléphone , pour me faire savoir que lors de votre visite à l’improviste à mon domicile quelques instants plus tôt vous aviez trouvé le portail fermé .

 

En effet , c’est étonnant et particulièrement anormal , un portail fermé . ( Ce mode de fonctionnement a un goût de déjà vu , ne trouvez vous pas ? Relisez ma lettre du 19 12 2003 adressée à votre Directrice , ou Monsieur DUGLUDU , c’était comporté de la même manière ) . L’intonation de votre voix trahissait à la fois une candide surprise et un profond soulagement , comme si cette rencontre était une corvée pour vous . La suite de notre bref échange prouve ma lucide perception des choses , vous ne m’avez pas fixé d’autre RDV précis et avez parue soulagée de m’entendre vous dire qu’il était inutile de vous déranger car je m’étais débrouillé seul

( comme d’habitude n’es-ce pas ? ) J’ai en effet , fait le choix du ricochet administratif en portant mes inquiétudes à la connaissance de Mr DOUSTE- BLAZY Ministre de la santé et de la protection sociale , à qui j’adresse copie de la présente .

 

 

J’ai comme le sentiment que ce CCAS est bien , comme je l’avais souligné à d’autres reprises un lieu de villégiature privilégié d’une variété commune d’autruches .

 

J’ai comme le sentiment que les messages passés , adressés à votre direction et à votre hiérarchie ne vous ont pas le moins du monde concernés .

 

J’ai comme le sentiment que l’indifférence est une maladie très contagieuse qui semble à votre tour vous avoir contaminée .

 

J’ai comme le sentiment que le mot STAR a un bel avenir dans vos services , il se verra sans doute conjugué à l’impératif pluriel .

 

 

Voyez vous mes amis (ies ) , l’oisiveté est mère de tout les vices . j’ai , entre autres , cet exécrable défaut : Je suis absolument incapable de rester comme certains sans rien faire . Puisque les différentes administrations , comme celles dont vous défendez si brillamment les couleurs me mettent des bâtons dans les roues ( Ce n’est pas un euphémisme ) en me compliquant la vie dans mon activité Associative de solidarité . Eh bien , voyez vous , je me porte au clavier et vous montre comment j’occupe mon temps et oh combien je pense à vous .

 

Les actions prévues pour cet été sont des actions de solidarité ; elles n’avaient pas d’autre but que de réaliser les subsides destinés à aider et compenser le fruit de certaines carences .

 

Je crois vous l’avoir dit , et écrit : à l’indifférence je réponds toujours par un surcroît , un excès de chaleur , d’attention , d’intérêts . Continuez , cela me plait beaucoup et occupe utilement mon temps .

 

Je constate aussi que vous continuez à sous-estimer ; dans certains cas , cela peut finir par être risqué , je tenais à ce que vous le sachiez !

 

 

 

Vous souhaitant bonne réception , je vous prie de croire Madame à l’expression de mes sentiments dévoués .

 

 

 

                                                                                                                 Ch LEONARD