NICOLAS DERNIER

 

 

Nicolas .

 

 

Le titre qui orientera ce récit aurait pu être :

 

Nicola entre le marteau et l’enclume ,

 

ou ,

 

Un innocent pris entre la poigne de « faire » du vice et le GOUROU dit :

 

« La vertu » .

Non ? ah bon ?

 

 

La deuxième partie de ma nuit m’a donc porté conseil et inspiré sur la manière dont j’allais m’adresser à toi Nicolas .

 

Le proverbe qui dit : « Qui aime bien châtie bien » va prendre toute sa dimension à travers cette fessée publique que je me dois en gosse prétentieux et mal élevé que tu es , de t’administrer .

 

La pire des insultes est l’indifférence ; je vais te montrer que la montagne de souffrance accumulée en toi ne m’a pas laissée indifférent  .

 

Pour cadrer l’événement , je vais faire un copier coller de ce qui est déjà écrit dans les brèves . Allons y . fichier , non non ! pas « fait chier » , fichier , sélection du texte , édition , copier , retour au dossier , édition , coller , Pardonne moi cette petite révision caricaturale à toi l’érudit et le passionné en informatique . Mais il m’est apparu que même dans ce domaine , tu avais une fierté surestimée ; en face de Serge Authentique Autodidacte , j’ai eu le sentiment que tu avais encore du chemin à faire .

 

Ci dessous donc le copier coller d’une sélection de l’événement qui figurera comme référence dans les annales de la police Istréenne .

 

Ce jour , le Mercredi 11 août 2004 , vers 9h du matin ,

Gros coup de Trafalgar au 144 du chemin du tour de l’étang .,

au siège de la SECTE ASYMPTOTIQUE 

 

Retour en arrière :

 

Hier soir donc Lucien est venu vers 19h chercher Virginie pour un repas discussion destiné à aider Virginie confrontée à des problèmes divers et métaphysique .

Il l’a ramené vers 22 h , avec Virginie , nous nous étions entendu , pour qu’à son retour , elle me fasse un coucou pour faire le point ; paradoxalement et personnellement faible , je lui avais laissé entendre que si ses bonnes résolutions étaient effectives , je pouvais encore revenir et sur choire à ma décision du 20 août .

Elle n’est pas venue ; par contre NICOLAS appelé à la rescousse , est allé chez elle poursuivre sa formation .

Vers 1h , j’ai coupé le courant qui alimente le studio , et j’ai fait savoir à Virginie que dès le lendemain matin , ils devaient tous deux quitter les lieux au plus vite , le contrat signé entre nous stipulant cette possibilité .

 

Elle est devenue subitement vulgaire , employant le tutoiement , ce qu’elle n’avait jamais fait à mon égard auparavant . Elle m’a affirmé que ce n’était pas possible vu le préavis de 15 jours convenu .

J’ai raccroché afin de ne pas entendre la suite des riches propos qui me furent certainement tenus .

 

J’ai su à cet instant qu’elle avait compris que j’avais dévoilé sa double personnalité , et que par conséquent qu’elle ne pourrait plus envisager me corrompre avec son diabolique et ravageur sourire .

 

A 6h , j’ai appelé le commissariat pour laisser une trace de l’incident , mes moyens physiques étant limités pour faire face à une éventuelle dégradation de la situation . Le policier de service qui m’a fait remarquer que je devenais un habitué de la chose , ( ceci en passant ), m’a conseillé de rappeler en cas de complication , précisant qu’il ne disposait que d’une patrouille .

 

Vers 9 h , j’ai décelé beaucoup d’agitation au portail . Plusieurs voitures de police , déversaient 5 , 6 , je ne les ai pas comptés ,  policiers en armes et gilets pare-balles . C’était impressionnant , à défaut d’être beau à voir . L’un détenait , canon vers le bas un fusil à pompe . En bas , au portail grand ouvert , Nicolas informait sans doute les policiers sur la dangerosité de leur mission .

Parmi eux il y avait une ancienne connaissance de ma période d’activité . Jean LUC qui accompagnait une silhouette féminine , Madame le commissaire de police . De la main , en signe d’apaisement , en remontant l’allée , Jean Luc m’a fait savoir que c’était lui et qu’il venait me rencontrer . Un peu comme on s’adresse à un forcené que l’on souhaite amadouer pour lui éviter l’erreur de sa vie .

On m’avoua hypocritement la situation en me disant que maintenant c’était les consignes .

 

L’arroseur arrosé ?

Nos deux complices avaient appelé la police , précisant sans doute que en proie à un dérèglement mental et de surcroît armé , je mettais leur vie en danger .

NICOLAS , était en proie à la colère et imbibé de cette haine qui se nourrit toujours chez ces individus de leurs propres et multiples lacunes , faiblesses , et peurs . Il a commis entre autre , l’imprudence de proférer des menaces devant les policiers ce qui a conduit Madame le commissaire à lui demander de contrôler ses propos .

Les mots secte et beau parleurs sont venus à ses lèvres plusieurs fois , il m’a traité de dangereux paranoïaque .

En fait , conscient de son incapacité à me nuire , Nicolas qui s’est vu expulsé , en toute légalité par les policiers qu’il avait lui même déplacé , exultait de colère . Il tournait en rond dans cette arène , où nous , spectateurs , suivions d’un air contrit sa pitoyable prestation d’enfant gâté . Voûté à défaut d’être envoûté , hébété , je lui ai dit : Alors ? il est content Nicolas ?

 

« Non je ne suis pas content du tout , car une fois de plus vous allez vous en tirer , une fois à Paris je vais m’occuper de vous » , et mettant à l’index le LOGO du fourgon , il s’écria , « je vais le dire que L’ASYMPTOTE c’est une secte  , oui je vais le dire , vous êtes un dangereux paranoïaque , un dangereux pervers . Vous êtes un beau parleur , c’est tout , tout le reste c’est de la merde , oui rien que de la merde » .

 

Cela risque de prendre du temps à décortiquer de tels propos mais je vais tout de même m’efforcer de le faire , par souci de rigueur , tout simplement .

Les mots importants de cette coulée de fiel non fondée sont :

 

I / Une fois de plus , vous allez vous en tirer .

II / Je vais m’occuper de vous

III / Le mot secte

IV / Dangereux paranoïaque

V / Dangereux pervers .

VI / Beau parleur

VII / Le mot merde qui revient souvent dans la bouche haineuse .

 

I / Nicolas , je m’en sors , parce que , à l’inverse de toi et de ta copine Virginie , je ne triche pas : je respecte toujours mes engagements et fait face à mes responsabilités .

 

La lâcheté n’appartient pas à la panoplie de mes qualités , de profiteur , ou d’abuseur de confiance . Je n’ai donc pas grand chose à me reprocher . Ton coup d’épée qui devait me trancher la tête , est un coup d’épée dans l’eau qui n’éclaboussera que vous . Les policiers ont fait leur travail , à partir de votre son de cloche , qui sonnera creux après lecture de la vérité . Je t’invite Nicolas à lire la copie du contrat qui nous liait Virginie , Jérôme et moi , il se trouve en annexe des brèves d’août . Au bas figure cette mention , précisant que la rigidité de ce contrat était conséquente aux comportements tous identiques de chacun des occupants précédents qui ont été abrités sous mon toit .Tu es venu , Nicolas grossir cette liste car ton comportement , fut en puissance une variante du mépris et des insultes qui me furent proférées . Si tu t’étais contenté de rester dans ton rôle , en occupant la chambre et tout l’étage de la maison qui était mis à ta disposition au lieu de passer tes nuits chez Virginies , et comploter avec elle , tu n’aurais pas été pris dans ce tourbillon où il est trop tard pour apprendre à nager .

 

II / Proférer des menaces devant des fonctionnaires de police constitue une grave imprudence

J’espère pour toi que tu retiendras la leçon , si non , la vie se chargera de t’aider dans cet apprentissage .

 

III / Le mot secte est lâché , lorsque l’on veut tuer son chien , l’on prétend qu’il a la rage , j’ai l’habitude . Pour toi et pour tous les amateurs friands de cette terminologie , j’ai fait une recherche encyclopédique du , et des mots qui s’y rapportent . En attendant , ce qui est surprenant , c’est que les gens de ton acabit se mettent toujours à me haïr , et à haïr ce lieu , après qu’ils aient constaté qu’il n’était pas possible d’abuser d’avantage de la générosité du prétendant des lieux .

De plus , le retour à la liberté semble leur coûter . J’ai beaucoup de mal à comprendre tout ça .

 

Secte : Groupement fermé d’une doctrine Religieuse  , qui se caractérise par la Soumission Absolue à un chef Charismatique par Endoctrinement et un Prosélytisme Intensif . ( Religieuse ? La quelle ? ) ( Soumission ? Comment ? ) ( Endoctrinement et prosélytisme ? Idées , s’aider en aidant et respectant les autres , comme c’est le cas pour le permis de conduire , 3 Adhérents )

 

Sectaire : Qui manifeste de l’Etroitesse d’esprit allié à de l’Intolérance . ( Etroitesse , Intolérance , pour recevoir chez soit des paumès de ton acabit , il faut effectivement faire preuve de ces qualités là )

 

Prosélytisme : Propagande idéologique visant à imposer des idées et gagner un Grand nombre d’Adeptes .( 3 adhérents , il n’y en aura pas d’avantage avant longtemps , ce choix étant délibéré pour anticiper , et couper le GAZON sous les pinglots des connards invertébrés )

 

Charismatique : Qui jouit d’un Grand Prestige auprès de certaines personnes et exerce sur elles une très forte Influence .

( C’est là que le bas blesse n’es-ce pas ? , il blesse toujours le mauvais médiocre , jaloux que tu es )

 

IV / et V / Dangereux paranoïaque et dangereux pervers .

Désolé mon cher Nicolas , ces qualificatifs de par leur définition te vont comme un gant , c’est sans doute en tant qu’expert que tu les utilise . Le paranoïaque est un être exagérément méfiant et jaloux . Si c’étais mon cas je ne prendrais pas sous mon toit des inconnus comme toi en toute confiance . A ce propos , permets que je relève les réflexions émanant des policiers ou de tous les indifférents à la condition qui est la mienne : « Arrêtez Monsieur LEONARD de puiser dans ce vivier de jeunes paumés vous n’aurez que des problèmes , ils sont irrécupérables » . Ton exemple Nicolas leur prouvera certainement que même dans le vivier de la famille dite honorable il y a des taches qui , je l’espère pour toi , seront récupérées .

Tous ces conseilleurs qui ne lèvent jamais le petit doigt que pour ce qui se rapporte à leurs intérêts commencent eux aussi à bien me plaire .

 

Dangereux pervers : Et de deux , le pervers est avant tout un déviant sexuel ; dis moi Nicolas ton assiduité aux trousses de Virginie tel un blaireau en rut derrière une gazelle en chaleur avait-elle pour but qu’elle t’enseigne la meilleur manière d’enfiler des perles ou uniquement d’enfiler Une Perle  ? De ce côté là , je n’ai pas honte de mes très limitées possibilités , je m’en suis expliqué .

 

VI / Beau parleur : Décidément tu cherches le bâton pour te faire taper sur les doigts . Je comprends très bien ton problème qui est d’ailleurs celui qui caractérise ta brillante personnalité , ta hantise de gaucher . Ta crainte que tes parents contrarient cette gratification du destin , ce qui conduit souvent au bégaiement ? Heureusement pour toi qui ne sait déjà pas ouvrir la bouche sans t’énerver , il ne t’aurais plus manqué que ça !

 

Non Nicolas , je ne suis pas un beau parleur , employé par toi parce que péjoratif , à la rigueur , un laid parleur , oui je veux bien , mais le beau parleur non ! car c’est celui qui parle pour ne rien dire , comme toi Nicolas ;  moi , à ta différence , j’ai un passé , un actif , fait de réalisations , un bilan , des réalisations qui ne se sont pas construites et nourries de salive ou de bave comme tu voudras . Contrairement à certains ou certaines , ce passé ne m’encombre pas , ne m’effraye pas . Note encore un petit Proverbe Un de ceux que , durant ta période de faux cul que tu me demandais de t’apprendre .

 

Même pour les mémoires déficientes , il est court , donc facile à retenir :

 

«  Montre moi ce que tu fait , je dirai qui tu es »

 

Alors kiki , a ton âge ma panoplie de réalisations était déjà bien visible . Tout le monde ici , tout ceux qui t’on approché savent qui tu es . Tu es comme le cocu , toujours le dernier averti . Ton comportement , c’est évident est un comportement de cocu .

 

Au fait , t’as des nouvelles de ta copine ?

 

VII / Le qualificatif de Merde à roulettes , lorsqu’il me fut administré , ( pas par toi , je le précise ) , m’avait fait éclater de rire , le lecteur comprendra bientôt pourquoi j’insiste lourdement sur de tels détails , je vais vous le dire . Un mot , une parole , mal intentionnée , destinée à faire mal , c’est toujours une opportunité pour celui qui sait la retourner . Ce type d’attaque gratuite , en apparence coûte très cher au médiocre imprudent qui ignore l’effet bome-rang de ce type de produit avarié . Alors imaginez un Boume-Rang en forme de Merde , ça fait drôle lorsqu’il vous revient en plaine poire . J’en rigole à l’avance .

 

A Nicolas et a tous les Adeptes du Nicolaïsme , je dirai seulement ceci , car il faut avancer et que ce n’est pas avec des nuls et adeptes de nuls que le monde se construit . Dans ces définitions , j’y reviens , le mot qui te reste et qui vous reste à tous , en travers de la gorge , vous les attardés , c’est le mot Charisme . Ce mot peut tout aussi être employé au profit de tout type d’individu , il est synonyme de personnalité , de créativité , de réussite ; le charisme se nourrit de la générosité de l’être lui-même .

A plusieurs reprises à table et dans le fourgon , je t’ai dit :

 

« Seuls les êtres généreux réussissent » 

 

Les médiocres , bouge pas Nicolas on va y revenir , les tièdes , les mal-adroits , les ceux qui comme toi , possèdent deux bras gauches , ce sont tes propres propos et ce devant témoins , êtes autant de wagons de marchandises qui frein à main serré retardent l’avènement du bonheur que nous vous construisons sans votre concours .

S’il n’y avait que des mecs comme toi , mais mon pauvre Nicolas , les autoroutes seraient colmatées de voitures aux roues crevées , tu fus incapable de sortir et de remettre à sa place le cric de la 205 , il a fallu que ce soit un handicapé en fauteuil roulant qui pâlie tes lacunes .Tu t’es montré incapable de quoi que ce soit de ta propre initiative , incapable même de comprendre ce que l’on te demandait , incapable de prendre ton tour de vaisselle que nous nous sommes partagés avec Virginie .

Si on t’avait laissé faire , il aurait fallu acheter un bidon de liquide par jour , tu donnais une giclée de produit à chaque assiette , à chaque fourchettes , à chaque petite cuillère . Avec Virginie ,  nous nous sommes regardés , mais nous nous sommes bien gardés de te faire la moindre remarque , de te donner le moindre conseil , chaque fois c’était source de conflit .

 

Par contre , quand sur le camping à Port-de-Bouc tu as exprimé ta haine envers Virginie , je sais maintenant pourquoi , pourquoi elle qui n’avait jamais fait d’écarts de langage en ma présence  , tu as tenté de la ridiculiser car elle n’avait pas tout de suite compris le mécanisme de la tare de la petite balance électronique .

 

Tu t’es montré mesquin odieux , si j’avais été debout tu aurais pris la raclée qui ne fut sans doute jamais donnée .

En parlant de tare , ce jour là , j’ai compris que tu étais profondément taré . Malgré ce que Virginie a fait avec ta complicité je n’ai pas le droit d’oublier ce qu’elle à fait de bien .

 

Je le souligne d’autant plus , que cette objectivité de son côté ne semble pas être contenu dans sa déposition .

Ces propos sont valables pour tout le monde , plus particulièrement à ces peuplades de « CONS » de ton espèce qui commencent par me chauffer les oreilles .

 

Tire tes conclusions beau Nicolas , je n’ai jamais aucun problème avec qui que ce soit , sauf avec les cons .

 

Attends , ce n’est pas fini . Il ne fallait pas allumer la mèche de ma diatribe sans connaître le moyen de contrôler la réaction en chaîne .

Les visiteurs , qui ont eu la prodigieuse chance de respirer sous mon toit , le même air que toi , t’avaient surnommés :

« Bras balants » et « Ronchon le Taciturne » . Tu a prétendu être venu nous donner un coup de main , en fait tu t’es enfui de ton environnement habituel comme pour tenter de faire peau neuve .

Une seule fois , du bout des lèvres tu as prononcé le mot copine , s’agit t’il de celle qui vient de te plaquer car elle a eu sa dose de reproches stériles , ou de celles imaginaires que tu n’auras jamais .

Tu sais mon pauvre Nicolas on ne m’endort pas si facilement , dans d’autres circonstances , au sein de mon entreprise par exemple , je ne t’aurais pas supporté une semaine . Ce que j’ai fait , je l’ai fait avec des jeunes non diplômés . tu revendique assez fort ce qui est à tes yeux « Le » critère , tous sont devenus dans leur spécialité de fiers professionnel . C’est avec eux et leur généreux concours que nous en avons fait l’entreprise la plus performante de la région PACA, la veille de mon accident  . Oui Beau Nicolas ,

 

« Montre ce que tu fait , je te dirai qui tu es »

 

Lorsque dans la voiture incapable de te rappeler le moindre itinéraire , tu as pété le plomb , le seul qui te relie à la réalité et que tu t‘en es pris à moi en ces termes : « Oh ! il ne faut pas me parler comme ça , je ne suis pas un cas social moi , j’ai fait des études , j’appartiens à une famille qui possède des moyens , il ne faut pas croire , on dirait que vous parlez à un demeuré »

 

Derrière mon siège , Virginie a retenu son souffle , elle s’est dit : c’est foutu , il va se faire virer . Provocateur , j’ai répondu :

 

«  C’est quand que tu te barres ?» .

 

Cette provocation a accentué ta crise , quand j’allume un incendie , c’est que je sais le contrôler .

Je t’ai répondu par un proverbe qui dit :

 

« L’erreur prend des formes multiples , la vérité n’a qu’un visage »

 

Je t’ai donné une traduction , celle la mieux adaptée aux circonstances  . Ce que tu venais d’énoncer représentait ta vérité , à savoir , le cas social les études, la famille et , je t’ai demandé pardon pour mes maladresses , sachant que seul un geste d’humilité pouvait te calmer . Ce qui s’est effectivement produit . Le soir , à froid , nous avons repris la discussion , j’ai pris sur moi de ne pas faire état de tes nombreuses lacunes , conscient que tout cela ne durerait qu’un temps , celui du mois d’août .

J’avais aussi pensé pouvoir être patient . Seulement , je suis incapable de vivre dans le mensonge et l’hypocrisie , bien que j’ai pu observer avant ton départ une très nette volonté de bien et de mieux faire , que j’ai souligné et reconnais , le climat n’était pas bon . Virginie s’en plaignait .

 

En ce qui concerne le maniement du fourgon , je le reconnais , tu l’as manié avec une grande dextérité et efficacité . A défaut de t’être bien conduit , je reconnais que tu conduis très bien et qu’avec toi au volant on se sent en sécurité

 

C’est le dernier point , celui que je vais évoquer brièvement , maintenant qui va , je le sais te faire le plus souffrir , mais que veux tu , on ne récolte toujours qu’en fonction de ses semailles .

 

Les évènements , les indices et les révélations de Virginie semblent prouver que durant toutes ces nuits il ne se serait rien passé entre vous . Etonnant , non ? Le spectre de tes lacunes serait-il encore plus large que je ne l’imaginais ? Si tes insultes proviennent de cette frustration , sache qu’elles te sont déjà pardonnées , je comprends que se sachant jeune et beau , il soit difficile d’admettre de devoir se faire « Baiser » par un laid handicapé , uniquement beau parleur .

 

Cet exemple , vois tu Nicolas est le paroxysme de ce que je vis depuis que j’ai troqué un costard qui ressemblait au tien avec celui que je ne souhaite à personne , quoi que ? A sa manière Monsieur le Maire d’ISTRES , et ses adeptes , jusqu'à Monsieur le Président de notre République et sa cour , assistés de leur hypocrisie professionnelle se sont comportés de la même manière que toi à mon égard en m’adressant leur mépris .

 

Seulement , tu est venu avec toutes les qualités et les défauts de ta jeunesse promener tes gros godillots sur ma terrasse . Plus fort qu’eux , qui se sont cru grands , c’est toi qui es venu m’aider à les mettre en face de leurs responsabilités . Cet été 2004 , ne demeurera pas un cyclone dans un verre d’eau . Ce tourbillon là , en enflant sans limite aucune , révélera ce que sont les séquelles des choix et des non choix effectués par vos aînés . C’est uniquement parce que j’ai honte de tout cela que je monte en première ligne au risque d’en prendre plein la gueule , ce qui est le cas . J’ai eu honte de découvrir un jour que mon fils était un ingrat et un salaud , engendré par une mère , elle aussi calculatrice , limitée , cupide et terre à terre . Contrairement à Virginie , je ne vais pas passer le restant de ma vie à me venger de cette bêtise , il y a bien mieux et plus à faire .

 

Ce cri est le cri porté par un marginalisé qui aurait dû crever de son inutilité , le cri de tous ceux qui n’ont plus droit qu’aux restes du festin , festin constitué de produits périmés , que les stupides lois interdisent de donner aux pourceaux .

A propos , en partant , tu aurais pu emporter les cokies , et autres gâteaux d’écoliers que tu nous avais fait acheter pour ton petit déjeuner . Les petits pots de bébé , c’est bon , mais plus de mon age .

 

Nicolas , fais l’effort de ne pas prendre au premier degré tout ce qui t’est arrivé : tu fus l’otage d’une fille diabolique qui s’est servie de toi comme d’un hochet pour me narguer , te faire et me faire souffrir . Sa haine viscérale du masculin là conduite depuis son plus jeune âge a pratiquer ce sport à risques . Elle m’a avoué , avoir voulu rentrer dans les ordres , s’estimant sans doute à jamais salie , et incapable d’aimer pour de bon . Bien qu’elle m’ait confié avoir fait des choses regrettables par amour .

 

Aujourd’hui , bien prétentieux celui qui saurait connaître la solution aux problèmes de Virginie .

 

Elle seule détient le trousseau qui la conduira vers le salut ou le retour aux sources de ses habitudes . Pour l’instant , sans risque de se tromper , elle semble avoir choisi . J’espère pour toi Nicolas que ce bref détour ne soit pas seulement une occasion d’alimenter ta machine à fabriquer le fiel . Celui qui vit dans la haine , est toujours le premier servi par l’acide qu’il distille . Souvient-toi , et achète , s’il le faut ce livre de TIM GUENARD :

 

« Plus fort que la haine »

 

que tu avais commencé de lire aux chiottes . Tu es jeune et as beaucoup de choses à apprendre , j’ai presque 3 fois ton age , j’ai eu 3 fois plus le temps pour remplir la marmite , tu t’es frotté à quelqu’un de polyvalent , qui a durant 10 années de souffrance , alité , eu le temps de combler son vide culturel et de connaissances aidé par la lecture de dizaines de livres . Tu t’es brûlé au contact de ce volcan en perpétuelle éruption , ce sera dur pour toi qui focalise sur les difficultés au lieu de t’en servir pour rebondir .

«  Il n’y a pas de plus rude combat que celui que l’on livre contre soi-même »  . Tu t’es trompé d’adversaire , c’est ton problème pas le mien  . J’ai compris ta souffrance quand au camping , tu as insulté Virginie , en scandant , tu est vilaine , oui très vilaine , tu n’a qu’a te Taper des vieux , oui des vieux , ( C’est ce quelle fait en ce moment Nicolas ) Sur le moment c’est le courage qui t’a manqué pour désigner le vieux en question .

Tu es certes une victime innocente d’un jeu où tu fus invité sans que les partenaires ne te communiquent les règles , quoique  innocent , tu est devenu aussi sa complice avec pour but commun de me détruire .

Ce jeu est terriblement risqué pour le petit bidasse du contingent comme toi qui débarque sur un théâtre d’opérations où les hostilités sont engagées .

 

 

Sois heureux que le jeu se soit terminé de cette façon , tu n’étais pas de taille à te mesurer à elle , pas plus qu’à moi d’ailleurs . Mon tord , pour ta défense , c’est de ne pas avoir compris plus tôt le jeu qu’elle te faisait jouer malgré toi . J’imagine le calvaire qu’elle t’à fait en durer et subire : le pire c’est que ça ne lui a rien rapporté , et que ça ne lui rapportera jamais rien au cas où elle persisterait dans cette voie aveugle du règlement de compte , par innocent interposé .

 

Je te le répète Nicolas , « La vérité n’a qu’un visage » , j’ai passé des dizaines d’heures à vous l’énoncer dans la rédaction de ce dossier . Si vous m’étiez indifférents tous les deux , croyez-vous que j’aurais fait tout ce travail , certainement que non . Seulement , ce que je souhaite , c’est que ce qui peut ressembler à un traité philosophique serve à d’autres jeunes comme toi en voie de développement .

 

Quelque soit les chemins que vous emprunterez pour construire votre vie , vous y rencontrerez et serez confronté aux principes que je vous ai énoncés , vous serez libres de les appliquer , le résultat obtenu sera toujours une résultante de votre choix .

 

 

 

 

 

 

                                                                                    Ch LEONARD

 

 

 

Poème

 

Jeune , il faut Construire son avenir .

Jusque là , il n’y a rien dire .

Si ce n’est qu’un jour il faut choisir .

Le bon moyen d’y parvenir .

 

Le sais tu ? Il est inutile d’avoir peur , de ses propres erreurs .

 

La jalousie est toujours mauvaise conseillère .

Surtout lorsqu’elle s’accouple à la colère .

Leur enfant né de cette serpillière .

Sera quelconque et ordinaire .

 

Le sais tu ? Il faut prendre conscience de ses erreurs .

 

Le parcours de chacun .

Est unique , il n’y en a qu’un .

Il débute de bon matin .

Il ne faut jamais faire le malin .

 

Le sais tu  ? que l’on apprend toujours de ses erreurs .

 

Tu as exprimé ta différence .

Sans définir ton appartenance .

Sur ce terrain là , sache le , j’ai de l’avance .

Ce qui ne me permets pas de vivre dans l’ignorance .

 

Le sais tu ? Seul l’ignorant à droit à l’erreur .

 

J’ai aimé ta réaction , car je la croyais sincère .

La discussion a apaisé ta colère .

Mais ce fut pour mieux revenir en arrière .

Laissant dans l‘atmosphère un goût amer .

 

Le sais tu ? Qu’il est dangereux de se complaire dans l’erreur .

 

La vie n’est pas un long fleuve tranquille .

Dans laquelle nageraient que des anguilles .

Pour construire un famille .

Il faut apprendre à tricoter avant d’enfiler le chat d’une aiguille .

 

Le sais tu ? Que les enseignements de la vie sont là pour ne pas refaire les mènes erreurs

 

Bonne chance Nicolas .

L’avenir se construit pas à pas .

Nous sommes tous passés pas là .

En s’efforçant de ne jamais tomber trop bas .

 

Le sait tu ? Qu’il est prétentieux de se considérer exempt de toute erreur .

 

                                                                                                       Gourou !