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les V’la !
Un
forcené défie les forces de police armé jusqu’aux dents de ses deux pistolets .
Les
autorités eux aussi manipulées par deux diabolismes concertés .
Remise
en mémoire des faits :
Suite
à l’appel lancé en direction de la police d’ISTRES par Virginie , et Nicolas
pour neutraliser leur dangereux forcené de propriétaire , dément , paranoïaque
et pervers qui détenait des armes ; un commando puissamment armé est
intervenu dans l’instant
Quand
j’évoque et exprime des inquiétudes , on m’éconduit poliment , mais on
m’éconduit .
Par
contre quand ! Sachet de drogue en poche , bave aux lèvres , de fiel
débordant , le beau spécimen : ‘Jeune homme de bonne famille appelle avec
sa maman , les KEUFS :
A
part RAMBO qui fusil à Pompe oblige , tout le monde est au garde à vous , le
doigt sur la « BAVURE »
Vers
9 h , j’ai décelé beaucoup d’agitation au portail . Plusieurs voitures de
polices , déversaient 5 , 6 , je ne les ai pas comptés , policiers en armes et gilets pare-balles .
C’était impressionnant , à défaut d’être beau à voir . L’un détenait , canon
vers le bas un fusil à pompe . En bas , au portail grand ouvert , Nicolas
informait sans doute les policiers sur la dangerosité de leur mission .
Parmi
eux il y avait une ancienne connaissance de ma période d’activité . Jean LUC
qui accompagnait une silhouette féminine , Madame le commissaire de police . De
la main , en signe d’apaisement , en remontant l’allée , Jean Luc m’a fait
savoir que c’était lui : « Salut LEO , c’est Jean LUC » et
qu’il venait me rencontrer . Un peu comme on s’adresse à un forcené que l’on
souhaite amadouer pour lui éviter l’erreur de sa vie .
Madame le Commissaire , et Jean LUC , sont arrivés tous deux devant moi sur le côté de la terrasse de ma cuisine , fort Chabrol transformé dans leur esprit , pour la cause et sans que je le sache , en mirador .
Les
autres policiers dont celui qui était détenteur du fusil à pompe , se sont
répartis en éventail pour assurer les arrières de leur chef bien-aimée .
« Salut
LEO me dit Jean LUC , s’avançant pour me serrer la main , je te présente notre Patron
Madame le Commissaire »
Enchanté
Madame , et félicitation Jean LUC , je constate que tu as toujours su côtoyer
des personnes charmantes , tu as beaucoup de chance . « Alors LEO ,
des problèmes ? » me demande Jean LUC , pendant que nous
échangions , Madame le Commissaire et moi quelques agréables civilités . En
guise de réponse , j’ai tout d’abord exprimé ma surprise de découvrir un tel déploiement
de forces avec tout cet arsenal et les gilets pare-balles . Il me fut répondu
que c’était les consignes . Jean LUC qui est quelqu’un de droit au regard franc
était visiblement embarrassé . C’est ce qui m’a mis la puce à l’oreille ,
Pressé par mes questions , il m’a lâché , « On nous a informé qu’il
y avait des armes à la maison » . Naïf , je n’avais pas encore
fait le rapprochement entre mon appel à titre d’information de 6h où il me fut
répondu que le commissariat ne disposait que d’un seul véhicule , et de peu de
personnel de service , et cette intervention musclée .
Visiblement
, on avait trouvé et les véhicules et les personnels . Mon cerveau avait sans
doute été engourdi par cette intervention pour ne pas comprendre plus vite de
quoi il s’agissait : j’aurais pris des photos , je m’en veux de ne pas y
avoir pensé . J’ai donc expliqué à mes auditeurs patentés , principalement à
Madame la Commissaire , de quoi il en retournait et les raisons qui m’avaient
incités à les appeler dès 6h .
Je suis
allé chercher l’original du
Bail précaire
que nous avions établis le 19 juin .
Les
policiers mont suivi dans la maison , j’ai donné le contrat à Madame le
commissaire qui en a patiemment fait lecture , j’ai demandé la permission
d’aller pisser un coup . Pour cela il me fallait m’allonger sur mon lit , c’est
plus facile pour moi .
Un
policier , l’un des plus âgé m’a suivi , observant le moindre de mes gestes ,
j’ai baissé mon short , et branché mon pistolet , il a failli attraper un
torticolis pour voir que , eh bien qu’il n’y avait rien à voir . Tiens au fait
, ils ne me les ont pas emportés ceux là de pistolets , j’en ai 3 , j’ai eu
chaud . Je me serais pissé dessus . (De rire , entendons nous bien )
De retour dans le séjour il y régnait une forte agitation , dans un désordre certain je fus témoin de l’approximation de la démarche . Les forces de l’ordre avaient investis la place forte du forcené . La foire « fouille » de chez tout à dix balles allait débuter .
Il
me fut demandé si j’avais des armes à la maison , mon premier réflexe fut de
dire non , comprenant que j’allais compliquer les choses , j’ai reconnu avoir
un pistolet à poudre noire de collection de mon fils dont j’ignorais le
fonctionnement .
L’arme
enroulée dans un chiffon sur un étagère de la chambre fut avalée , et auscultée
, mais dites donc , elle est chargée cette arme ? Sans les amorces dit un expert , possible ai-je répondu , elle n’est pas à moi
.
La
question me fut reposée une nouvelle fois , j’ai alors reconnu avoir un pistolet
à grenaille dont j’avais en bricoleur averti modifié le canon . ( Il est 9h le 07 09 2004 ,
à la Nem relecture j’ajoute ceci : « Lors d’un rangement d’habits
dans l’armoire , Virginie m’avait demandé ce que contenait cette boite , je lui
avais dit un revolver que j’ai trafiqué , c’est interdit , garde le pour toi )
Bien joué Virginie ! Quand tu en aura assez d’être pourrie tu voudra
troquer ta place avec la mienne , Faudra travailler tu sais !
Le
plus zélé du commando un rougeaud imberbe au visage poupin , le détenteur du
fusil à pompe , tient donc , fut également celui qui posait les questions . Il
s’est précipité devant moi afin que je lui désigne la cachette contenant
l’objet du délit . Surtout , ne touchez à rien s’esclaffait il avec un
fébrilité qui en disait long sur ses aptitudes au self contrôle . Une fois cet
ultime aveu fait , j’étais serein .
Décidé
à n’en pas perdre une miette pour relater cette nouvelle aventure en détail . A
partir de cet instant , une plus grande frénésie , s’est emparée de mes
envahisseurs . Rambo , ce sera dorénavant son nom de baptême , le porte flingue
en titre , fut le plus excité , il a fouillé partout , les tiroirs , les
placards , il a vidé la table de nuit où se trouvait tout un tas de munitions
disparates , comme un goujat , sur de son fait comme aux prises avec un
trafiquant d’armes , de cockaïne pris en flagrant délit , il a laissé par terre
le dérisoire contenu de la table de nuit qui ne lui permettait pas de
m’emmerder . Son regard fuyant , l’air penché , sans doute par le poids de ses
lourdes responsabilités de porte flingue en titre , me scrutait , en coin .
Vous
êtes sûr qu’il n’y a pas d’autres armes dans cette maison . Non Monsieur , et à
l’étage qu’est ce qu’il y a ; Des chambres , des lits , c’est un étage de
maison tout simplement , qui ne m’est pas accessible . Y a t’il d’autres
pièces ? La cave , le garage ! Qu’est ce qu’il y a au garage et à la
cave ? Jean LUC m’a demandé les clefs du garage , ils sont allés y faire
un tour .
Virginie
fut appelée dans le séjour , il lui fut demandé , devant moi si elle
connaissait d’autres endroits ou se trouvaient des armes . Oui , à l’étage ,
suivez moi , coopératrice elle a conduit le policier , qui est redescendu avec
un sac en plastique contenant , de vielles munitions de mon fusil de chasse du
temps ou j’avais chassé en Coopération en Algérie . Des boites de poudre ,
vielles cartouches et nécessaire à les recharger .
Virginie
va certainement pouvoir postuler dans la « Peau Lisse »
, vu qu’elle a embarqué tout le stock de lames de rasoir que je n’utilisais pas
. et rogné dans le contenu de l’inventaire fait à son arrivée . Il n’y a pas ce
petits bénéfices .
S’il
est un trait de caractère qui avilit , c’est bien la lâcheté , la trahison
envers celle ou de celui qui vous a fait confiance .
Avec Rambo ils feront la paire . Après des comportements semblables vous voulez encore que je devienne doux comme un agneau ? Tous ces comportements insultants , existent parce que je suis petit , ( socialement ) faible , vulnérable et sur roulettes , c’est évident .
La pauvre Virginie qui voulait oublier son passé vient de lui faire subir un ravalement de façade qui le rend encore plus attrayant à mes yeux , ce PUTAIN de Passé . Rambo lui , il me fait penser à ce gendarme à la Taille !!!!!!! ……( Hop ! nous y reviendrons en temps voulu ).
Si
je fonctionnais comme tout le monde , je serais révolté par autant
d’injustice ; au contraire tout cela m’amuse copieusement .
Celui
qui sous-estime est déjà battu , pour me donner des leçons il faut être
meilleur enseignant que moi , pour me donner des leçons de justice , il faut
être plus juste que moi , pour m’enseigner la propreté il faut être plus propre
que moi , si non , le principe des vases communicant se verra inversé . ça peut
surprendre . Ca surprendra !
La
razzia de Rambo , n’était pas terminée , Rambo n’était pas satisfait de son
maigre butin en matière de pièces à conviction . Il me reposait inlassablement
la même question , il a fini par avouer , chouette non ? un Rambo qui
avoue ?
« Ce
n’est pas cela qu’on cherche ? » Qu’est ce que vous
cherchez ? il m’a montré son fusil à pompe .
A
ce niveau , j’aurais dû lui dire , mais vous l’avez dans les mains bougre
de !!!!!!beau policier , vous ne voyez pas .
Frustré
, en partant Rambo à emporté la vielle réplique en tôle accrochée au mur par
Abdallâh l’année dernière . Je l’avais échangé au Docteur Gosse Gardet , contre
une lampe de bureau . Et en passant dans la cuisine , le pistolet à plomb qui
me sert à faire peur aux chiens errants .
Dans
la cour , fier de son butin Rambo était triomphant , il en avait plein les
mains et plein les poches , pourvu qu’il ne se serve pas de mes munitions pour
se mettre du plomb dans la cervelle , j’aurais de gros emmerdements , ma conscience
ne supporterait pas que je fusse responsable de cette perte d’une aussi grande
valeur , une pièce maîtresse au service de la société .
C’est
à ce moment là que Notre Nicolas , a pété son plomb et m’a proféré des menaces
, y compris dans la voiture en partant . Vincent le premier amant de Virginie à
fait deux voyages avec sa bagnole , pour évacuer tout ce beau monde . Le beau
jeune homme de bonne et belle famille pensait se délecter de me voire emmener
au violon . Il se voyait déjà en haut de l’affiche , maître des lieux , lui le
ROI du squatte , ils auraient transformé ce sanctuaire en lieu de perdition ,
ou en toute discrétion il aurait pu vendre sa came importé de Paris . RAMBO
aurait pu venir y prendre son pot , en dehors de ses heures de service bien
entendu . Ah ! Vous avez de l’ambitions mes gaillards , je vais vous le
donner le coup de pouce , ( Qui n’a rien à voir avec votre doigt au cul ) Vous
aller accéder en haut de l’affiche .
J’ai
bien apprécié que les policiers soient restés jusqu’au bout du déménagement .
Avant de partir , l’un d’eux , le plus âgé , si je me souviens bien , m’a
demandé le nom de mon Médecin ; il semble que ce policier ait été inquiet
pour mon équilibre psychique ;
Madame
la Commissaire , elle aussi a semblé s’inquiéter pour moi . A la fin de leur
mascarade se sont ils rendus compte de ce qu’ils venaient de m’imposer ,
franchement , je ne sais pas , ces gens là ont ils encore le droit ou la
consigne d’être humain ?
Peu
probable , si cela avait été le cas ils auraient opéré différemment .
En
bas au portail , Rambo soulagé de voir achevée cette stressante et dangereuse
prise de risques , a fébrilement vidé le chargeur de son BAZOUKA , j’ai
clairement reconnu le bruit caractéristique de cette arme qui dans cet exercice
vomi ses boyaux dans les pognes de celui qui a failli et aurait aimé avoir des
tripes .
Que
ces gens fassent leur travail c’est plutôt rassurant , ce n’est pas moi qui le
leur reprocherai ; mais mon entourage dans lequel , il se trouve qu’il y a
des gens ayant des relations , se sont montrés très choqués par cette forme de
procédure . Faire intervenir une
relation pour faire sauter un PV stupide flanqué par un flic de la même famille
, ne me choque pas , j’en ai usé sans avoir eu besoin d’en abuser .
Dans
le cas présent , une telle intervention ne se justifiait aucunement , elle
ferait du tord à la vérité .
La
justice a ses représentants .
Parmi
eux , il existe aussi du tout venant .
Mon
aventure s’est enrichie en les écoutant .
De
sons de Cloches , c’est édifiant .
Le
savez vous ? Pratiquer la justice c’est rechercher l’erreur .
L’aventure
pris naissance à propos d’un JOB d’ETE.
Ce
n’est pas moi qui m’en serais douté .
Palier
aux carences d’un état sur endetté .
En Offrant
à un jeune désœuvré une simple activité .
Le
saviez vous ? Que pratiquer la solidarité , dans ce pays c’est être dans
l’ erreur .
Vaincre
sans péril , c’est triompher sans gloire .
Je n’ai pas de peine à le croire .
Faut
il pour autant renoncer au moindre déboire .
La
difficulté serait elle un exutoire ?
Le saviez vous ? que d’injustices en injustices , L’on flirt sans cesse avec l’erreur
Réussir
hors des sentiers battus .
Ce
fut pour moi la seule chose que j’ai connu .
C’est
bizarre que certains ne s’en soient pas aperçus
Dommage
, car ils finiront par l’avoir dans le Cul .
Le saviez vous ? que cette puanteur ne se nourri que de l’erreur .
J’ai
aimé cette aventure qui n’a pas fini de me passionner .
J’en
ai aimé les acteurs , car sans eux , elle n’aurait pas eu d’identité .
Refaire
le scénario serait transgresser la réalité .
Merci
à ceux qui ont cru me livrer , ils m’ont au moins permis d’exister .
Le saviez vous ? Que la conscience est un juge qui ne connaît pas l’erreur .
Les
êtres vils , lâches et malfaisants .
N’entendent
rien à ces enseignements .
Comment
peut il en être autrement .
Puisqu’ils
vivent différemment .
Conclusion
Tout à une fin , les histoires d’AMOUR ,
ne se terminent pas toutes par cette formule toute faite :
« Ils vécurent heureux
et eurent beaucoup d’enfants » .
Formule
qui fait toujours verser une larme à la grand mère sourde comme un pot , et qui
répète sans cesse :
Qu’est-ce qui dit ? Qu’est-ce qui dit ?
J’avoue
avoir savouré un réel plaisir à rédiger ces 4 lignes qui ont efficacement
meublées ma solitude retrouvée .
Entre nous , j’en avais besoin ,
« le coup passa si près que le chapeau tomba » ,
fort heureusement , même
déglingué le « vieux » comme le dit Nicolas , a ,
qu’en pensez vous ? su encore tenir et supporter ce
nouveau coup .
J’aime ces situations compliquées ou les pétards mouillés font long feu , je remercie les différents intervenants de cette burlesque comédie pour toutes les occasions qu’ils m’ont offerts pour m’exprimer .
J’espère que ceux qui envisageraient dans l’avenir s’inviter à notre DALLAS PARTIE , prendrons le temps d’apprendre à lire entre les lignes .
Il se trouve que sur ce sentier escarpé qui conduit à la vérité , j’ai quelques longueurs d’avance sur la plus part des faux culs qui ont toujours vécus dans le mensonge et l’hypocrisie . Depuis ma plus tendre enfance , c’est par ce chemin là que j’ai fait l’école buissonnière , j’y ai souvent été seul , car ce chemin ne supporte pas de nous y voir mal accompagné . J’ai pu le baliser en toute quiétude , c’est sur les nombreux pitons mis en place que je me hisserai vers la mienne .
Elle est unique , comme celle de tout un chacun .
Le petit père Bouddha à force de glander , avait lui aussi réfléchi à la question , il nous disait :
. « Sur le chemin de la vérité , l’homme ne peut
commettre que deux erreurs ,
celle
de ne pas aller jusqu’au bout . Et celle de ne jamais commencer » .
Comme je suis tombé dedans quand j’étais petit (
grandirais-je un jour ? ) et que ce que j’ai dans la tête ,
je ne
l’ai pas au derrière , comme le disait la grande dame que je n’ai pas su , et
oublié d’aimer .
J’ai bien l’intention , même
si cela encombre et dérange ,
d’aller jeter un cil dans
ces contrées lointaines ou paraît il , Elle serait Cachée .
Il est 2h du matin , comment voulez vous qu’avec tout ce Merdier dans la tête , je puisse trouver le sommeil ?